La claque de la rentrée...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Scénario : Kris
Dessinateur : Mael
Le Mot de l'éditeur : Notre mère la guerre, T1 - Première complainteJanvier 1915 : trois femmes sont tuées sur le front. Sur chacune des victimes, une lettre d¹adieu, écrite par leur meurtrier. Et si c¹était la guerre elle-même qu¹on assassinait?
Après Un Homme est mort et Coupures irlandaises, le nouveau grand récit de Kris!
Maël: la révélation exemplaire d'un dessinateur qui joue désormais dans la cour des grands !
Janvier 1915, en Champagne pouilleuse. Cela fait six mois que l'Europe est à feu et à sang. Six mois que la guerre charrie ses milliers de morts quotidiens. Mais sur ce lieu hors de raison qu'on appelle le front, ce sont les corps de trois femmes qui font l'objet de l'attention de l'état-major. Trois femmes froidement assassinées. Et sur elles, à chaque fois, une lettre mise en évidence. Une lettre d'adieu. Une lettre écrite par leur meurtrier. Une lettre cachetée à la boue de tranchée, sépulture impensable pour celles qui sont le symbole de la sécurité et du réconfort, celles qui sont l'ultime rempart de l'humanité. Roland Vialatte, lieutenant de gendarmerie, militant catholique, humaniste et progressiste, mène l'enquête. Une étrange enquête. Impensable, même. Car enfin, des femmes, c'est impossible. Inimaginable. Tout s'écroulerait. Ou alors, c'est la guerre elle-même qu'on assassine.
Petit mot perso...
Dans toute rentrée littéraire qui se respecte, il y a un ovni, une oeuvre qu'on n'avait pas vu arriver et dont le succès n'était pas prévisible...
La rentrée bd ne déroge pas à la règle et la tradition est respectée avec cette bd , non, cette
oeuvre d'art.
Car lorsque la bd devient un art, alors on trouve des perles telles que cet album touchant, poignant, où le quotidien des Poilus nous envahit. Une belle leçon d'Histoire, sur fond d'enquête policière, illustrée de façon magistrale. Une référence à mettre à côté des oeuvres de Tardi ("c'était la guerre des tranchées" ; "putain de guerre !") et Gibrat ("le sursis" ; "le vol du corbeau")
Voici le visuel de la planche d'ouverture...
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