Sagesse...
Les croyances amérindiennes nous incitent au respect de la nature, nous invitent à croire que tout réside en nous. Que le vivant, implicitement, nourrit le monde des esprits.
Nous aurions tous la capacité de faire vivre l'esprit du totem, à travers nos parcours respectifs, nos engagements, nos responsabilités.
Influencés, dirigés, nous serions animés par la force de l'ours, les yeux de l'aigle nous permettraient de déceler les moindres détails, et la ténacité du loup gouvernerait notre volonté.
Fort de ces considérations je me pose la question de savoir quel animal a bien pu sensibiliser le récent président des états unis d'Amérique ?
Un sanglier peu enclin à manifester son discernement concernant ce qu'il faut, ou ne faut pas manger ?
Un Lion dispensé de respecter sa descendance, au point de dévorer ses lionceaux pour pouvoir s'accoupler plus rapidement ?
Un serpent, roublard, doublé d'une perversion susceptible de pouvoir "endormir" le plus perfide des hommes ?
Il est vrai que l'homme blanc nord Américain ne s'est pas contenté de parquer les Apaches et les Sioux, mais il a aussi massacré leurs troupeaux de bisons sans oublier de souiller leurs sols, les privant ainsi de leur trésor cultuel et culturel.
Ou courrons nous ? vers quel destin sommes nous conduit ? Une terre sur laquelle nous serions les spectateurs de notre déclin, privé d'un équilibre naturel au prétexte qu'il a fallu choisir les profits pour laisser espérer au plus grand nombre un emploi, voir une retraite ?
Quel incroyable compromission ! Vouloir nous faire croire que notre vie dépend des richesses produites sur terre au détriment de sa préservation.
Toutes ces années à prélever sans raisonner en termes d'équité et de justice, toutes ces années à nous garantir du présent sans avoir la plus petite pensée pour demain...
Les Indiens d'Amérique considéraient la terre comme leur mère nourricière, la traitant avec le plus grand respect, invoquant son pardon quand ils prélevaient du gibier et lui demandant de renouveler ses précieuses ressources.
Le peuple Apache croit encore aujourd'hui que sa venu sur terre dépend d'un cours d'eau sacré qui délivre la vie et entretien pour toujours un lien indéfectible avec ses enfants.
Homo erectus, puis sapiens, l'homme est aujourd'hui bien loin d'être sage (sapiens) , considérant comme définitif son pouvoir sur les éléments et tous ceux qui en dépendent .
Se contentant de subir les crises à défaut de les prévoir, vaquant à des futilités aux mépris des règles les plus élémentaires de sécurité mondiale.
Puisse ces quelques mots traduire une conscience à développer, et méditer sur notre avenir.
Puisse l'un des plus grand pollueur de notre terre prendre le temps de contempler un coucher de soleil en se disant que lui aussi n'est pas éternel .
Malgré ce constat alarmant je reste confiant. L'homme n'étant jamais plus fort que quand il vit le pire laissant pour un bref instant entre apercevoir son penchant pour ce qui peut être sauvé au péril de sa vie.
Philip CHARBIT
Les croyances amérindiennes nous incitent au respect de la nature, nous invitent à croire que tout réside en nous. Que le vivant, implicitement, nourrit le monde des esprits.
Nous aurions tous la capacité de faire vivre l'esprit du totem, à travers nos parcours respectifs, nos engagements, nos responsabilités.
Influencés, dirigés, nous serions animés par la force de l'ours, les yeux de l'aigle nous permettraient de déceler les moindres détails, et la ténacité du loup gouvernerait notre volonté.
Fort de ces considérations je me pose la question de savoir quel animal a bien pu sensibiliser le récent président des états unis d'Amérique ?
Un sanglier peu enclin à manifester son discernement concernant ce qu'il faut, ou ne faut pas manger ?
Un Lion dispensé de respecter sa descendance, au point de dévorer ses lionceaux pour pouvoir s'accoupler plus rapidement ?
Un serpent, roublard, doublé d'une perversion susceptible de pouvoir "endormir" le plus perfide des hommes ?
Il est vrai que l'homme blanc nord Américain ne s'est pas contenté de parquer les Apaches et les Sioux, mais il a aussi massacré leurs troupeaux de bisons sans oublier de souiller leurs sols, les privant ainsi de leur trésor cultuel et culturel.
Ou courrons nous ? vers quel destin sommes nous conduit ? Une terre sur laquelle nous serions les spectateurs de notre déclin, privé d'un équilibre naturel au prétexte qu'il a fallu choisir les profits pour laisser espérer au plus grand nombre un emploi, voir une retraite ?
Quel incroyable compromission ! Vouloir nous faire croire que notre vie dépend des richesses produites sur terre au détriment de sa préservation.
Toutes ces années à prélever sans raisonner en termes d'équité et de justice, toutes ces années à nous garantir du présent sans avoir la plus petite pensée pour demain...
Les Indiens d'Amérique considéraient la terre comme leur mère nourricière, la traitant avec le plus grand respect, invoquant son pardon quand ils prélevaient du gibier et lui demandant de renouveler ses précieuses ressources.
Le peuple Apache croit encore aujourd'hui que sa venu sur terre dépend d'un cours d'eau sacré qui délivre la vie et entretien pour toujours un lien indéfectible avec ses enfants.
Homo erectus, puis sapiens, l'homme est aujourd'hui bien loin d'être sage (sapiens) , considérant comme définitif son pouvoir sur les éléments et tous ceux qui en dépendent .
Se contentant de subir les crises à défaut de les prévoir, vaquant à des futilités aux mépris des règles les plus élémentaires de sécurité mondiale.
Puisse ces quelques mots traduire une conscience à développer, et méditer sur notre avenir.
Puisse l'un des plus grand pollueur de notre terre prendre le temps de contempler un coucher de soleil en se disant que lui aussi n'est pas éternel .
Malgré ce constat alarmant je reste confiant. L'homme n'étant jamais plus fort que quand il vit le pire laissant pour un bref instant entre apercevoir son penchant pour ce qui peut être sauvé au péril de sa vie.
Philip CHARBIT