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Pédophilie : la Grande-Bretagne horrifiée par un nouveau scandale
Selon le « Sunday Mirror », un tabloïd britannique, un millier d'adolescentes auraient été la proie d'un réseau de pédophiles pendant 40 ans à Telford.
Le Point.fr (avec AFP)
Publié le 19/03/2018 à 12:24 | Le Point.fr
Theresa May a souligné qu'une enquête devait être lancée par une instance indépendante afin d'examiner si les institutions avaient suffisamment agi pour protéger les enfants.
Theresa May a souligné qu'une enquête devait être lancée par une instance indépendante afin d'examiner si les institutions avaient suffisamment agi pour protéger les enfants.
HO / PRU / AFP
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Une enquête indépendante a été lancée au Royaume-Uni après la révélation d'un scandale de pédophilie qui pourrait concerner des centaines d'enfants à Telford, en Angleterre, et qui a horrifié l'opinion publique. Cette enquête a pour but d'« obtenir la vérité, montrer ce qui n'a pas fonctionné et en tirer les leçons pour l'avenir », a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur, interrogé vendredi par l'Agence France-Presse. « C'est une affaire vraiment terrible, certains des membres les plus vulnérables de notre société étant la proie de criminels sans pitié. »
Selon une enquête du Sunday Mirror, jusqu'à un millier d'enfants, dont les plus jeunes âgés de 11 ans, auraient été victimes d'agressions et de viols, parfois collectifs, depuis les années 1980 à Telford, une ville de 170 000 habitants du centre de l'Angleterre, et la police aurait échoué à démanteler le réseau de pédophiles, malgré les alertes répétées des services sociaux. À la tête de ce réseau, un prédateur nommé Shahzad « Keith » Khan, qui enlevait des adolescentes, les violait avant de les vendre à d'autres hommes.
Une jeune fille de 14 ans a témoigné auprès du Mirror « avoir été forcée d'avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes dans des restaurants de vente à emporter ou des maisons dégoûtantes ». Elle expliquait se rendre dans une clinique locale pour prendre la pilule du lendemain « au moins deux fois par semaine », mais « personne n'a jamais posé de questions ». Ses agresseurs la menaçaient de représailles si elle parlait.
Les policiers mis en cause pour leur inaction
« Ces jeunes filles étaient très souvent issues de la classe ouvrière blanche, souffrant de fragilités multiples et c'est pour cela que leurs agresseurs les ciblaient », a déclaré la députée conservatrice de Telford, Lucy Allan qui avait plaidé pour une enquête urgente, réclamant des sanctions contre les policiers. « Dans une ville comme Telford, où les abus ont eu lieu pendant 40 ans, si vous avez commencé votre carrière d'officier de police à 25 ans avant de partir en retraite à 65, vous avez passé votre carrière à laisser tomber les gens », a-t-elle affirmé. Un officier de police, interrogé par la BBC, a jugé que ce chiffre d'un millier de victimes pourrait être « surestimé ».
Ces révélations ont provoqué une immense émotion en Grande-Bretagne. « Nous avons tous été choqués par cette affaire horrible », a déclaré mercredi la Première ministre Theresa May devant les députés, soulignant la nécessité de faire la lumière sur cette affaire le plus rapidement possible. L'enquête a été confiée à un organe indépendant chargé d'examiner si les institutions ont suffisamment agi pour protéger les enfants.
Pédophilie : la Grande-Bretagne horrifiée par un nouveau scandale
Selon le « Sunday Mirror », un tabloïd britannique, un millier d'adolescentes auraient été la proie d'un réseau de pédophiles pendant 40 ans à Telford.
Le Point.fr (avec AFP)
Publié le 19/03/2018 à 12:24 | Le Point.fr
Theresa May a souligné qu'une enquête devait être lancée par une instance indépendante afin d'examiner si les institutions avaient suffisamment agi pour protéger les enfants.
Theresa May a souligné qu'une enquête devait être lancée par une instance indépendante afin d'examiner si les institutions avaient suffisamment agi pour protéger les enfants.
HO / PRU / AFP
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Une enquête indépendante a été lancée au Royaume-Uni après la révélation d'un scandale de pédophilie qui pourrait concerner des centaines d'enfants à Telford, en Angleterre, et qui a horrifié l'opinion publique. Cette enquête a pour but d'« obtenir la vérité, montrer ce qui n'a pas fonctionné et en tirer les leçons pour l'avenir », a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur, interrogé vendredi par l'Agence France-Presse. « C'est une affaire vraiment terrible, certains des membres les plus vulnérables de notre société étant la proie de criminels sans pitié. »
Selon une enquête du Sunday Mirror, jusqu'à un millier d'enfants, dont les plus jeunes âgés de 11 ans, auraient été victimes d'agressions et de viols, parfois collectifs, depuis les années 1980 à Telford, une ville de 170 000 habitants du centre de l'Angleterre, et la police aurait échoué à démanteler le réseau de pédophiles, malgré les alertes répétées des services sociaux. À la tête de ce réseau, un prédateur nommé Shahzad « Keith » Khan, qui enlevait des adolescentes, les violait avant de les vendre à d'autres hommes.
Une jeune fille de 14 ans a témoigné auprès du Mirror « avoir été forcée d'avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes dans des restaurants de vente à emporter ou des maisons dégoûtantes ». Elle expliquait se rendre dans une clinique locale pour prendre la pilule du lendemain « au moins deux fois par semaine », mais « personne n'a jamais posé de questions ». Ses agresseurs la menaçaient de représailles si elle parlait.
Les policiers mis en cause pour leur inaction
« Ces jeunes filles étaient très souvent issues de la classe ouvrière blanche, souffrant de fragilités multiples et c'est pour cela que leurs agresseurs les ciblaient », a déclaré la députée conservatrice de Telford, Lucy Allan qui avait plaidé pour une enquête urgente, réclamant des sanctions contre les policiers. « Dans une ville comme Telford, où les abus ont eu lieu pendant 40 ans, si vous avez commencé votre carrière d'officier de police à 25 ans avant de partir en retraite à 65, vous avez passé votre carrière à laisser tomber les gens », a-t-elle affirmé. Un officier de police, interrogé par la BBC, a jugé que ce chiffre d'un millier de victimes pourrait être « surestimé ».
Ces révélations ont provoqué une immense émotion en Grande-Bretagne. « Nous avons tous été choqués par cette affaire horrible », a déclaré mercredi la Première ministre Theresa May devant les députés, soulignant la nécessité de faire la lumière sur cette affaire le plus rapidement possible. L'enquête a été confiée à un organe indépendant chargé d'examiner si les institutions ont suffisamment agi pour protéger les enfants.