« Le défi, je pense, pour Bryan Singer, c’est qu’au cœur de l’histoire originale, il n’y a pas de combat avec la Confrérie dans les jours présents.
Le nœud du problème, c’est vraiment ce qui se passe dans le futur. Les amener [les X-Men] au moment ou vous pouvez renvoyer Kitty, et leur laisser voir les conséquences de ce qui arrivera s’ils faillissent, sans qu’ils sachent comment cela se passera au final. On pourrait penser que cela va finir en "happy end", mais vous ne pouvez pas en être sûrs, parce que presque tout le monde meurt — dans les comics, en tout cas. On ne peut pas ne pas être engagé. Telle a été ma vie professionnelle, dansant bon gré mal gré avec le concept des X-Men. »
« On peut envisage ça comme une histoire de voyage temporel, ou pan-dimensionnel.
Tout est une question de comment vous voulez le définir, et je suis sûr qu’il y a quelques malades mentaux sur la côte ouest avec un petit budget pour voir comment faire voler tout ceci de manière plausible. ce sont les jeux et les amusement de Hollywood. Comment diable ils vont faire tenir ça en 120 minutes, je n’en ai pas la plus petite idée. [...] »
« Les films de super-héros sont trop souvent des one-shot. Si on fait Days of Future Past, nous aurons besoin de Ororo, nous avons besoin de Logan. OK, on a Hugh Jackman, mais ça veut dire qu’il nous faut Halle Berry. Je suis sûr qu’un comptable de la Fox va dire : "Hein ? on parle de combien (de dollars ?)" En même temps il est toujours possible qu’un acteur majeur veuille faire la Scarlett Johansson, et se joigne à nous juste pour le fun. Le truc bien avec Future Past c’est que c’est vraiment un film de super-héros qui parle d’un vrai sujet — à la surprise générale, j’espère. Ça parle de racisme, j’espère. Ça parle de résistance à l’oppression. Ça parle du combat pour la liberté et du coût du combat pour la liberté. Je serai fasciné de voir comment ils vont tisser tout ça. »
Source : Newsarama via unification