Un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour la NASA ? Lundi 4 mai, Charles Bolden, patron de l'Agence spatiale américaine, a fait une déclaration qui a bouleversé les passionnés de conquête spatiale. Les mots, prononcés pendant une conférence de l'annuel sommet « Les hommes sur Mars », à Washington, sont les suivants :
« Tous les ans, M. Bolden vient au sommet et, tous les ans, les gens en reviennent agacés que la NASA n'ait pas avancé sur la question d'une mission humaine sur Mars », explique Motherboard.
Selon le site du magazine Forbes, ces déclarations sont faites alors qu'une nouvelle étude venait d'être diffusée par l'association organisatrice du sommet, incluant des contributions de la NASA, détaillant les étapes techniques nécessaires au lancement d'un voyage vers la planète rouge. Selon M. Bolden, « quatre des six étapes cruciales » de ce processus seraient accomplies. L'une des technologies manquantes demeure, selon Motherboard, un système de propulsion électrique à énergie solaire.
La sécurité des astronautes pas encore assurée
Le site Science Times rappelle toutefois que certains obstacles sont encore loin d'être surmontés, notamment concernant la sécurité des hommes qui tenteraient la mission. « On a découvert récemment qu'une exposition de long terme à des radiations cosmique pouvait endommager le cerveau des astronautes pendant le voyage vers mars, note-t-il ainsi. Avant que toute mission soit tentée, la NASA doit encore inventer les méthodes de protection qui permettront aux astronautes de voyager dans des conditions plus sûres afin qu'ils soient en mesure d'accomplir ce qu'ils sont venus faire, d'anticiper et de s'adapter aux changements une fois qu'ils atteignent la surface de la planète pour la toute première fois. »
Tout ceci « n'esquisse donc même pas de perspectives sur comment ils arriveront sur la planète puis ni comment ils atterriront et décolleront de là-bas une fois qu'ils y seront », si leurs cerveaux sont atteints, nuance encore Science Times.
En bref, quinze à vingt années ne seront pas de trop pour continuer à paver le chemin vers la Planète rouge.
De mémoire de journalistes qui suivent tous les ans le sommet, on n'avait jamais vu cela, écrivent des sites américains :« Nous sommes en bonne voie pour pouvoir envoyer des astronautes américains sur Mars dans les années 2030. […] Je crois très clairement que nous n'avons jamais été aussi proches du but dans l'histoire de la civilisation humaine. »
« Tous les ans, M. Bolden vient au sommet et, tous les ans, les gens en reviennent agacés que la NASA n'ait pas avancé sur la question d'une mission humaine sur Mars », explique Motherboard.
Le patron de la NASA a ainsi expliqué qu'il y avait désormais « consensus sur [le] délai [de 2030] et cet objectif. [...] Le plan est clair, abordable financièrement et durable. »« Cette année n'y a pas échappé, mais M. Bolden a semblé parler un peu plus ouvertement de ce qui avait causé du retard jusque-là. »
Selon le site du magazine Forbes, ces déclarations sont faites alors qu'une nouvelle étude venait d'être diffusée par l'association organisatrice du sommet, incluant des contributions de la NASA, détaillant les étapes techniques nécessaires au lancement d'un voyage vers la planète rouge. Selon M. Bolden, « quatre des six étapes cruciales » de ce processus seraient accomplies. L'une des technologies manquantes demeure, selon Motherboard, un système de propulsion électrique à énergie solaire.
La sécurité des astronautes pas encore assurée
Le site Science Times rappelle toutefois que certains obstacles sont encore loin d'être surmontés, notamment concernant la sécurité des hommes qui tenteraient la mission. « On a découvert récemment qu'une exposition de long terme à des radiations cosmique pouvait endommager le cerveau des astronautes pendant le voyage vers mars, note-t-il ainsi. Avant que toute mission soit tentée, la NASA doit encore inventer les méthodes de protection qui permettront aux astronautes de voyager dans des conditions plus sûres afin qu'ils soient en mesure d'accomplir ce qu'ils sont venus faire, d'anticiper et de s'adapter aux changements une fois qu'ils atteignent la surface de la planète pour la toute première fois. »
Tout ceci « n'esquisse donc même pas de perspectives sur comment ils arriveront sur la planète puis ni comment ils atterriront et décolleront de là-bas une fois qu'ils y seront », si leurs cerveaux sont atteints, nuance encore Science Times.
En bref, quinze à vingt années ne seront pas de trop pour continuer à paver le chemin vers la Planète rouge.