Pendant plus de cinq années j’ai pratiqué la pêche de la carpe sur les rives du lac de Saint Cassien dans le Var. De nuit comme de jour, ce fut donc mon échappatoire nature, ma bouffée d’oxygène… Fervent écologiste, défenseur de la cause animal, ce qui m’a plu dans cette pratique, c’est le respect du milieu naturel, et surtout le respect des prises pour lequel l’équipement, prévoyait d’utiliser des hameçons sans ardillons, et un tapis de réception pour ne pas endommager le mucus des carpes. Après une séance photos, les « torpilles » d’eau douce seront à chaque fois remisent à l’eau en pleine forme.
Fort de la chance du débutant j’avais, il y a 20 ans presque jour pour jour, «capturé » Pépita, une carpe « Miroir » de 27,600 kg et surtout Moby Dick, une des plus grosses carpes « Cuir » du monde qui sur la balance accusait alors 24,800 kg.
C’est donc avec beaucoup de nostalgie et d’émotions que je retrouve le bras sud et précisément le lieu de pêche de 1995…
Le niveau de l’eau est beaucoup plus bas mais l’espace semble ne pas avoir trop souffert de la présence humaine. La lumière est toujours aussi spéciale à cette heure de la journée, et il est bien difficile de différencier la limite de l’eau et du rivage tant les reflets engagent à la rêverie. Une légère brume couvre les bruits, mes mouvements traduisent la gêne, le sentiment de troubler un monde qui n’a pas besoin de moi…
Muni d’un boitier au format DX (Nikon D7100) et d’un 70/300mm f4.5.6, je peux commencer ma séance photo, ma billebaude, en espérant de belles rencontres. De la simple fleur aux libellules, en finissant par une famille de sangliers, des surprises m’attendaient.
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Fort de la chance du débutant j’avais, il y a 20 ans presque jour pour jour, «capturé » Pépita, une carpe « Miroir » de 27,600 kg et surtout Moby Dick, une des plus grosses carpes « Cuir » du monde qui sur la balance accusait alors 24,800 kg.
C’est donc avec beaucoup de nostalgie et d’émotions que je retrouve le bras sud et précisément le lieu de pêche de 1995…
Le niveau de l’eau est beaucoup plus bas mais l’espace semble ne pas avoir trop souffert de la présence humaine. La lumière est toujours aussi spéciale à cette heure de la journée, et il est bien difficile de différencier la limite de l’eau et du rivage tant les reflets engagent à la rêverie. Une légère brume couvre les bruits, mes mouvements traduisent la gêne, le sentiment de troubler un monde qui n’a pas besoin de moi…
Muni d’un boitier au format DX (Nikon D7100) et d’un 70/300mm f4.5.6, je peux commencer ma séance photo, ma billebaude, en espérant de belles rencontres. De la simple fleur aux libellules, en finissant par une famille de sangliers, des surprises m’attendaient.
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Dernière édition par Jaurel le Mer 09 Sep 2015, 20:59, édité 2 fois