gaijinlogan Lun 01 Sep 2014, 20:45
darthstitch a écrit:Il m'a fallu deux visionnages pour comprendre tout le sens de ce film, le titre résumant a lui seul l'histoire complexe et déroutante aux premiers abords!
En réalité, ce film n'est pas incompréhensible, simplement complexe, poussant le spectateur à analyser les scènes et à se poser les bonnes questions. Enemy est un thriller sans début ni fin, c'est une boucle qui se répète sans cesse, le tout traiter de façon glauque, filmé dans des environnements morne, mais tout ça prends son sens lorsqu'on finit par comprendre ou voulais en venir le réalisateur, Voilà je n'en dirais pas plus sur l'histoire sauf dans le spoiler qui suit :
- Spoiler:
En réalité le film traite de la dualité intérieur, de l'adultère, de tenter d’échapper à ses démons, au final les personnages se révèlent être une seule et même personnalité, un être absolument torturé, cherchant à tout prix une vie utopique qu'il n'atteindra jamais, pour ne plus souffrir, pour ne plus être son propre ennemi.
Un puzzle, déroutant, une multitude d'indices dissimulés, éparpillés, de façon à cacher la vérité, pour proposer ainsi deux histoires qui se rejoignent. "Le chaos est un ordre qui n'aurait pas encore été déchiffré." C'est un vide intérieur, en clair, le film traite donc de la dualité, du mensonge et de l'infidélité car c'est avant tout l'histoire d'un homme qui se ment et qui ment à ses proches pour pouvoir tromper sa femme, le tout filmé et présenté de façon très maligne, un film d'une rare intelligence, j'en suis encore retourner
alors là, tu m'épates, moi j'ai rien compris, sinon que le film est absolument à voir et parfaitement fascinant
rigolo, d'ailleurs de voir ça une semaine après le The Double de Ayoade, sur un thème pas très éloigné (et film à voir aussi) et le parti pris ultra cafardeux des deux films (le second lorgnant peut être un tout petit peu plus vers Gilliam, mais alors de très loin, quoique ce soit un film quand même assez poilant-et glaçant aussi par moment)
ceci dit, je ne l'ai vu qu'une fois et je pense en effet que ça n'est pas suffisant (comme un peu plus tôt cette année, Under The Skin, putain quel film, mais je m'éloigne)
en tout cas, ça m'a fait un bien fou juste après avoir vu The Salvation, western moisissime malgré le grand Mads
mais je digresse again