1 personnage avec quelques éléments de décors dessiné et encré en 11 by 17 c'est $1,000.
Pour un deuxième ou un troisième personnages c'est $750 chacun,
et pour un 4ème jusqu'à 6 personnages c'est $500 chacun.
Claudio Castellini rentre dans le monde de la BD en rencontrant Rino et Pino Rinaldi. De fil en aiguille, il travaille chez Bonelli, sans doute le plus célèbre éditeur de fumetti, puisqu'il a à son catalogue des personnages comme Tex Willer, Dylan Dog, Martin Mystère, Nick Raider ou Nathan Never.
Là, il travaille sur Dylan Dog et Martin Mystère,
dont il signe quelques numéros et quelques couvertures. Il a fait un
numéro spécial consacré à Groucho, l'acolyte de Dylan Dog, et un autre
numéro exceptionnel marquant le cross-over entre Dylan et Martin.
Claudio lance ensuite Nathan Never, dont il signe tous les
designs et le premiers épisode, ainsi qu'une floppée de couvertures.
Mais visiblement, pour des problèmes de droit et/ou de sale caractère,
il quitte Bonelli en claquant la porte et en abandonnant sa création.
Il est remarqué par Marvel Comics pour qui il fera quelques boulots, notamment des couvertures de Fantastic Four Unlimited à partir de 1993, puis DC versus Marvel, encré par Paul Neary, un fill-in de Spider-Man entre deux épisodes de John Romita Jr, ou encore un magnifique graphic novel du Silver Surfer: Dangerous Artifacts sur scénario de Ron Marz en 1996. On y sent toute l'influence de John Buscema, à qui cet ouvrage est d'ailleurs dédié. L'année suivante il réalisera également une mini-série Conan The Barbarian en 3 épisodes, scénarisée par Roland Green.
Signalons une histoire courte de Predator, parue dans un Dark Horse Presents, qui nous offre la possibilité d'admirer son travail au trait et qui lui valut une nomination aux Eisner Award en 1999 dans la catégorie Meilleur dessinateur/encreur.
Mark Alessi l'embauche pour travailler sur l'univers CrossGen. Mais Castellini n'y réalisera que Crossgen Chronicles #1 avant de quitter la compagnie.
En 2004, il dessine la mini-série en 6 épisodes Wolverine : The End scénarisée par Paul Jenkins, qui met en scène les derniers jours du héros, reprenant certaines idées développées dans Origins.
On l'a retrouvé récemment chez DC Comics, où il signe les couvertures de Batman : Gotham Knights revue dans laquelle il avait déjà réalisé une histoire dans le #19.
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