Galactus Mer 19 Aoû 2015, 13:48
Critique écranlarge :
L’été étant traditionnellement là où se cachent les polars français pour mourir, on craignait un peu pour le matricule d’Antigang. C’était sans compter sur sa formidable énergie dégagée par ses comédiens et l’amour insatiable de son réalisateur pour un cinéma de genre populaire et euphorisant.
36 Quai des bourrins
Des flics qui feraient passer L’Inspecteur Harry pour un hippie, de vilains braqueurs et des gros calibres. Il n’en faut pas plus à Benjamin Rocher pour emballer un polar aux airs de films de potes, qui donne une belle leçon à tout un pan de la production française, souvent incapable de dépasser la recette mise au point Olivier Marshall, quitte à sombrer dans un réalisme de pacotille. Antigang ne s’inquiète ni de la vraisemblance de son intrigue, ni de la supposée tradition hexagonale.
Ici, on joue aux flics et aux voleurs, ni plus ni moins. Comme son inclassable Goal of the Dead, le nouveau film de Benjamin Rocher est un métrage hybride qui cherche avant tout le plaisir du spectateur. Les bons mots fusent, les os craquent et les corps sont criblés de balles. Dans une bonne humeur contagieuse et largement propagée par un Alban Lenoir toujours formidable, le film nous invite tout du long à embarquer pour une traque urbaine qui manie avec la même aisance violence spectaculaire et dérision salutaire.
critique complète :
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